Menu

TAILLE DES CARACTÈRES

RÉ-INITIALISER

Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Je m’appelle Benoît, j’ai 35 ans

TRAVAILLEUR À LA FERME DE L’ESAT CLAUDE MARTINIÈRE

Pouvez vous présenter et raconter vous parcours ?

Je m’appelle Benoît. J’ai 35 ans et je travaille à la ferme de l’ESAT Claude Martinière depuis janvier 2020. Je vis seul depuis 10 ans et j’habite Quimperlé.
Voici mon parcours avant d’arriver à l’APAJH. Je suis entré dans la vie active dès l’âge de 16 ans en préparant un CAP Pâtisserie mais sans trouver de la passion dans ce métier. Déprimé j’ai dû suivre des traitements médicamenteux. J’étais perdu…
Après 18 ans, j’ai travaillé en intérim en pâtisserie puis, je suis entré dans un centre d’aptitude de formation sur Quimper pour trouver une autre voie.
Malheureusement je n’allais toujours pas bien et j’ai fait de mauvaises rencontres.
Mal influencé j’ai pris de mauvaises décisions et j’ai fait des bêtises. L’abus de substances en tous genres qui m’a fait basculer dans un long tunnel. Je ne mangeais plus et j’étais déconnecté de tout.
J’étais suivi par le centre hospitalier de Kerglanchard de Quimperlé pendant cette période et, depuis 5 ans, je prends un traitement qui me permet d’aller mieux.
J’avais envie de me reconnecter au monde du travail, même dans une autre voie que le milieu « ordinaire ».

En 2008, je suis venu faire un premier stage à l’ESAT Claude Martinière sur l’atelier Restauration. Mais je n’étais pas prêt, pas stable psychologiquement à l’époque et je n’ai pas souhaité poursuivre.

En 2019, je suis revenu à l’ESAT pour d’autres stages, sur la ferme cette fois-ci, et la découverte fut très concluante. Le contact avec les animaux me plaît. Avoir des tâches à accomplir me fait du bien
Accepté début 2020 comme travailleur je travaille à l’ESAT à 80%.

Que vous apporte cet accompagnement ?

Depuis que je travaille je ne vois pas le temps passer. Même si j’apprécie mes jours non travaillés, j’ai peur de me retrouver dans la rue, sans rien, sans accompagnement. Alors je m’investis à fond.
Travailler à l’ESAT me permet de voir des gens, une relation entre collègues, de parler, garder du contact. J’apprends plein de choses techniques et j’apprends sur moi-même, mes acquis et mes lacunes.
Je travaille beaucoup sur moi, j’apprends à transformer mon stress en concentration, à ne pas m’éparpiller, à me canaliser.

Quels sont vos souhaits pour l’avenir ? Comment vous voyez-vous dans 5 ans, dans 10 ans ?

L’avenir…. Aujourd’hui je ne veux pas me projeter trop loin, j’avance semaine après semaine. Mon objectif cette année est de m’adapter, de connaître mieux et en apprendre plus sur le métier agricole.

Avez-vous accompli des choses, découvert des choses depuis que vous êtes accompagné par l’ESAT

Je suis très curieux. J’ai appris beaucoup de choses sur la nature grâce au métier à la ferme, aux visites en extérieur et à mes recherches personnelles. Je connais aujourd’hui beaucoup de termes techniques.
J’aime le plein air, je suis content d’avoir trouvé un « patron » qui ne me crie pas dessus.
Les accompagnants ici sont à l’écoute, on peut dire ce que l’on a sur le cœur sans être jugé.
Le travail guéri et cicatrise les blessures passées.

Découvrez d'autres parcours

"Je me sens bien ici"

Jacques,

résident du foyer de vie Résidence Rumain à Bannalec.

"On se fait des amis aussi."

Phoebe,

à l’IME depuis juin 2017

"je suis une femme épanouie"

Flavie,

résidente dans un HAVA depuis 2016 à Ploumagoar

"Je voulais mon indépendance"

Émilie,

Résidente d'un habitat partagé à Rennes

"J'étais bénévole aux restos du cœur."

Martial,

Ancien bénévole aux restos du cœur.